Catégorie : Animations nature

Il est à nouveau bien présent sur la Loire et une partie de ses affluents. Le plus gros rongeur d’Europe (1,20 m de longueur pour 20 kg en moyenne) entretien les berges du fleuve en recepant les saules et les peupliers pour se nourrir des feuilles et des écorces, construire son terrier-hutte…
Les traces de son activité sont relativement visibles aux abords de l’eau, pour ceux qui les cherchent (arbres taillés, branches écorcées, empreintes…).
Pour observer l’animal, qui est plutôt nocturne, la période idéale est lors des journées les plus longues (juin/juillet), à partir de 20h !
Il vit en famille sur un territoire qu’il marque. Cette famille comporte environ 6 individus (le couple, les petits des deux dernières saisons). 

Il est le premier mammifère protégé en France en 1909 en raison d’une population hexagonale proche de l’extinction. Il ne faut pas le confondre avec le ragondin, plus petit avec une queue cylindrique, originaire d’Amérique du sud…

Zoom sur les Amphibiens

On constate ces dernières années un déficit de pluie, les conséquences sont flagrantes et visibles : les étangs, les mares, les fossés, les zones humides se retrouvent  à des niveaux extrêmes bas voir à sec à un moment de l’année.

De ces milieux dépendent une partie importante de la biodiversité, comme le cycle de vie des amphibiens. Les salamandres, les tritons, les grenouilles et les crapauds, ont besoins de zones en eau au printemps pour assurer leurs descendances et la survie de l’espèce.

En effet, fin février, les crapauds communs vont quitter les petits bois, forêts, pour chercher un point d’eau pour s’accoupler et pondre leurs œufs, sous forme de ruban gélatineux. Au passage, la traversée de route située sur leur parcours peut s’avérer dangereuse avec le risque important de se faire écraser.

De même les grenouilles agiles poursuivent cette activité, en pondant des amas globuleux, rempli d’œufs, les grenouilles vertes le feront un peu plus tard et resteront dans la mare plusieurs semaines. Parmi les nombreux têtards, seul quelques-uns arriveront à l’âge adulte par une métamorphose puis une sortie des eaux.

Les mâles  tritons se pareront d’un habit nuptial et séduiront  les femelles. Ces dernières iront pondre un œuf par ci par là sur les herbes aquatiques.

La salamandre profitera des nuits humides pour se déplacer et mettre bas dans une ornière, une flaque (même une souille) ou une mare. Accouchement de la larve directement à l’extérieur de son corps, elle est ovovivipare contrairement aux autres amphibiens.

Outre le fait d’être une incroyable illustration de la vie, jolie et fragile, quel est l’intérêt  de préserver ce monde  pour nous ?

Les zones humides sont un peu comme des éponges, elles peuvent retenir l’eau lors des fortes pluies et la relâcher progressivement limitant ainsi les impacts d’inondation et de sécheresse, à condition qu’elles soient nombreuses, idéalement en réseau.

Les amphibiens sont un maillon important pour les chaines alimentaires, plus les chaines sont fragilisées plus le risque de prolifération d’une espèce est augmenté (moustiques par exemple).

La biodiversité trouve un subtil équilibre.

Quand elle décroit, c’est malheureusement souvent à cause de l’espèce humaine qui a une capacité incroyable de provoquer un bouleversement rapide.

Allons découvrir ce petit monde !

 

En participant  à notre animation

Samedi 1er Avril de 14h30 à 17h00

Informations et réservations ici :

Zoom sur le grand cormoran…
Il a les yeux bleu-vert, le menton et les joues blancs, un repli cutané jaune à la base de son long bec crochu. En février, une partie de sa tête et sa nuque se pare de blanc ainsi qu’une zone de sa cuisse, telle une mariée. Pour le reste son plumage semble noir, mais avec le soleil de magnifiques reflets verts métalliques apparaissent à ceux qui prennent le temps de l’observer .Qu’il est beau ce Grand Cormoran, avec ses 90 cm de long et 1,5 m d’envergure ! Grand pêcheur, adapté à son milieu aquatique, équipé de pattes palmées, d’un œil à vision aérienne et sous-marine, d’un hameçon (bec) crochu, ce remarquable plongeur est efficace.Il se nourrit principalement de poissons, de 150g à 500gr par jour selon les besoins du moment.
En Indre et Loire, l’analyse de 34 estomacs de Grands Cormorans abattus, a démontré qu’un individu ingérait en moyenne 200gr par jour, 96% des proies étaient des cyprinidés (Brème, Ablettes, Gardons), 69% des proies étaient inférieures à 7 cm. C’est vrai que dans les médias, on préfère montrer des pêches de poissons nobles, ce qui arrive mais n’est pas la majorité des cas ! Des observations récentes montrent qu’ils prélèvent aussi de nombreux poissons chats, utile la bête !En Brenne, une étude a établi qu’il mangeait en moyenne 297 gr de poissons par jour. Les étangs sont pour lui de véritables mangeoires. D’autant plus pratique que bien souvent les poissons ne disposent pas de cache, dans ces étangs bien propres. Seuls certains étangs disposent encore de roselières, nénuphars et souches de bois morts très utiles pour le poisson. Des solutions de protection moins naturelles existent comme des filets, filins et même des chiens. Ce qui demande un investissement supplémentaire pour les piscicultures, difficile pour un secteur malheureusement en crise.
En octobre-novembre, ces migrateurs arrivent des pays d’Europe du Nord pour passer l’automne et une partie de l’hiver chez nous. La grande majorité repartira dès février pour accomplir l’acte de survie de l’espèce. Le soir, ils se rassemblent sur des grands arbres, dortoirs pour l’occasion ; « manquerait plus qu’ils pêchent de nuit ! » Non, ils dorment ! C’est le moment de les compter !En France, sur les côtes bretonnes et normandes (enfin de manière très localisée !), ils sont 3430 couples reproducteurs aujourd’hui. Bel espoir, quand on sait que l’espèce a failli disparaître dans les années soixante. En hiver, ils seraient 83 000 selon la police. Soit un cormoran pour 19 étangs en France.
Mais ça sert à quoi un cormoran ?
Dans la nature, il régule les espèces les plus nombreuses et les invasives, il participe à l’équilibre des chaînes alimentaires en tant que prédateur, lui-même parfois prédaté ! Il améliore la qualité des poissons en prélevant de préférence les plus faibles et les plus nombreux. Pour l’homme, il agace certains pécheurs, car il ne paye pas sa carte et mange le poisson d’alevinage déversé en masse dans des rivières et des étangs qui biologiquement ne peuvent de toute façon pas les accueillir. Mais ils sont tellement faciles à pécher, dur de résister à la tentation ! Enfin, ne mettons pas tous les pécheurs français dans le même filet ! D’autres hommes les observent et s’émerveillent. La majorité ne les remarque même pas !  Attention, les dortoirs sont seulement occupés de novembre à février-mars. Vous voulez le découvrir et l’observer alors rendez-vous :

Samedi 28 janvier 2023 de 14h30 à 16h30.
Rdv au fil d’Ariane , côté quartier des deux Lions à Tours.

Informations et réservations ici :

PIEDS MOUILLES, DRÔLES D’IDEES

Journée d’information et de sensibilisation au risque inondation. Qu’est-ce qu’une crue ? Qu’est-ce qu’une inondation ? Comment réagir, mais surtout comment s’y préparer ?

 

Les inondations touchent l’ensemble de la planète, le réchauffement climatique accélérant le rythme des catastrophes. Les images marquent les esprits, malheureusement pour un temps seulement, celles-ci ne s’ancrent pas nécessairement dans les consciences.Nous avons imaginé un monde de « sécurité virtuelle » faisant fi de l’acceptation du risque ! Il s’agit désormais de faire face un jour à une crue centennale de la Loire, d’agir, de s’y préparer sereinement et concrètement, en toute responsabilité.Quand la conscience s’accorde avec la confiance (en soi et en les autres), apprendre à vivre avec les crues devient alors possible, c’est la résilience !Depuis les années 1990, les Maisons de Loire « baignent » dans la sensibilisation de la culture du risque et cette dynamique a été renforcée et amplifiée en 2013 au sein de la Fédération des Maisons de Loire qui anime, en partenariat avec le Conseil Régional Centre Val de Loire, les services de l’Etat et les collectivités locales, des actions ce thème en direction des élèves du cycle 3 des communes ligériennes et des affluents du fleuve.Cependant, dans la culture du risque aussi, chacun doit être sensibilisé, responsabilisé face aux enjeux notamment des actions simples qui peuvent être mises en place dès maintenant ! Notre ambition commune est donc d’aller plus loin encore dans nos actions et donc d’aller aussi et surtout à la rencontre des habitants riverains de la Loire ou ses affluents.

Ces sujets peuvent générer de l’anxiété, c’est pourquoi un angle ludique et artistique a été choisi pour la mise en scène d’un événement d’envergure :  » Pieds mouillés, drôles d’idées !  »  « Apprendre à vivre avec les crues en s’amusant et oser en rire pour ne pas avoir à en pleurer ! « 

AU PROGRAMME :

– Stand d’accueil, d’information et de sensibilisation pour se « mettre dans le bain »

– Espace jeu d’énigmes par équipes (maximum 6 personnes) pour se confronter de manière ludique aux difficultés d’une gestion de crise, jouer collectif et solidaire.

– Pièce de théâtre interactive/participative, imaginée et écrite par la compagnie l’Intruse, avec un débat pour s’immerger un peu plus dans le sujet. Une pièce qui interpelle les spectateurs et les invite à réagir.

– Diffusion de la bande dessinée spécifiquement créée « Sauve qui pleut »  pour rendre lisible les consignes de prévention tout en proposant de noter leurs propres actions

– Espace interactif avec des outils ludiques : maquette maison inondée et hydraulique, atelier de mixage audio/vidéo qui interpellent et questionnent (en partenariat avec la Mission Val de Loire).

INFOS PRATIQUES :

De 10h00 à 17h00 : Ateliers et stands en libre accès.

A partir de 17h00 : Pièce de théâtre par la Compagnie L’intruse.

Rendez-vous à la Maison de la Loire d’Indre-et-Loire,

60 quai Albert Baillet, Montlouis-sur-Loire,  

Gratuit, sans réservation.

Avec la participation de  :  La MAIF, la Mission Val de Loire,la Compagnie l’Intruse et bien entendu les Animateurs de la Maison de la Loire.

 

En 2023…

Les animateurs et animatrices de la Maison de la Loire vous accueillent sur des sites « Espaces Naturels Sensibles » de Touraine, en partenariat avec le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire.

Venez en famille sur l’île de la Métairie à La Ville-aux-Dames, au Bois de la Moutonnerie à Amboise et sur les Pelouses de Bléré, pour participer à des sorties et des ateliers variés.

Cailloux de la Loire, orchidées, traces et moulages d’empreintes, Liger Game, brame du cerf, cabanes affût, oiseaux, amphibiens, libellules et autres petites bêtes vous attendent…

Ces animations, pédagogiques et ludiques, visent à sensibiliser les petits et les grands aux enjeux de l’environnement et de la protection du patrimoine naturel.

Elles permettent également de mieux faire connaitre les espaces naturels sensibles de Touraine ainsi que la politique de préservation et de valorisation du patrimoine naturel et des paysages mise en œuvre par le Conseil Départemental d’Indre-et-Loire …Retrouvez toutes les sorties nature  sur  : https://espacesnaturels.touraine.fr/vos-sorties-nature.html

Chantier proposé par le CEN Centre Val de Loire – Chantier d’arrachage de l’Ambroisie,plante allergisante.

JOURNEE DE LUTTE CONTRE L’AMBROISIE
Samedi 18 juin 2022 à Montlouis-sur-Loire
Rendez-vous à la Maison de la Loire à 14h30

Réservation et renseignements au CEN Centre val de Loire: 02 47 27 81 03 – Gratuit

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